4 février 2010
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La culpabilité est à mon sens un retour négatif de l'image de soi relative au doute de sa propre présence et de ses actions dans notre monde.
Culpabiliser pour quoi et pourquoi culpabiliser ?
Le moteur de la culpabilité est la tristesse, le doute et le retour à soi-même. Douter n'est pas un moteur évolutif : il est ce qui maintient l'inertie, l'absence de créativité. Il bloque toute créativité. Le retour à soi-même perdure tant que la personne ne s'est pas ouverte à l'extérieur.
Car qui est créatif lorsqu'il culpabilise ?
La personne qui culpabilise ne fait que se regarder elle-même et pour elle-même quelles qu'en soient les raisons.
La culpabilité est un circuit fermé qui tourne en boucle sur lui même sans jamais se renouveler. Elle n'ouvre en aucun cas sur l'espace de l'Être car l'Être est Présence, Amour, Création et Transformation.
L'Être transforme d'ailleurs cette culpabilité en Présence, en Responsabilité en tant que qu'être humain et en confiance en soi dans l'action juste mais il faut d'abord discerner le vrai du faux dans notre vision des choses.
30 septembre 2008
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Quelques phrases qui valent la peine de les vivre plutôt que de les retenir :
- Se focaliser sur les bons moments et s'en nourrir, être un avec ses moments-là,
- Avoir une image de soi positive, c'est aussi s'observer sans se juger, pour pouvoir comprendre son passé
- Apprendre à prendre du recul c'est aussi se détacher de son quotidien pour le rendre plus dynamique et attractif,
- Un mal en soi est fait à l'origine de tensions ou d'une image de soi erronée
- Relacher une tension c'est comme respirer dans la tension et l'ouvrir au changement, au nouveau, à l'inconnu aussi, à la créativité : cette sensation lorsqu'on
accomplit quelque chose, ou encore à la fraternité, maternité/paternité qu'on peut ressentir au fond de de soi.
Toutes les sensations d'unité permettent d'aller au delà de toute souffrance.
23 février 2007
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L'être humain est avant tout un indivdu.
Ce simple constat est certes évident mais généralement, l'Homme se projette mentalement, émotionnellement etc.. sur son voisin, une situation par
exemple, s'oubliant parfois entièrement.
L'être humain dans ce cas fait totalement obstruction à ce qu'il est au profit d'une pensée ou d'une émotion dans lequel il vit de manière plus ou mons
prolongée,tout dépend si elle est alimentée consciemment ou non. Concrétement, on devient l'émotion ou la pensée mais on n'est plus ancré dans le corps ni dans le présent. Car la
projection est par définition ce qui est extérieur à soi. Certains le comparent à un véhicule dans lequel apparaissent les désirs inhérents à la projection.
Reconnaitre une projection c'est observer un mur entre soi (qui est présent) et une situation. Le mur peut être senti intérieurement comme un obstacle, notre
attention rencontre une zone d'ombre lors de l'exploration intérieure. Elle peut se concrétiser par une incompréhension, un flou, une confusion voire une ignorance totale jusqu'à réagir et
être complètement à coté de la plaque lors d'une situation qui met en relief cette projection.
Reconnaître son erreur et reconnaitre son origine permet de mieux comprendre la naissance de la projection. Et reconnaitre la naissance de la projection permet de
se rendre encore plus conscient des mécanismes de l'esprit.
Nous pouvons en conclure que vivre à l'intérieur de soi permet de créer et de se développer et au moins d'être le plus adapté possible aux situations. Mais là, tout
dépend de notre conditionnement et de notre aspiration à évoluer.